« Grande est la prière, ce service du cœur » disent les rabbins du Talmud. Le vieil homme contemplatif est traité en portrait de ¾ sur fond neutre, comme si le personnage surgissait des ténèbres, s’avançant dans un rayon de lumière qui exalte la blancheur de son châle. Ce portrait intense, en cadrage resserré, offre à Nelly Kahloun l’occasion de peindre un visage empreint d’une grande dignité et d’une humanité charnelle qui nous renvoie tout le questionnement de l’existence dont lui seul semble détenir les clés.