C’est un autoportrait en jeune tunisienne innocente et pensive. Tout évoque la candeur et la pureté : la transparence des manches, le diadème blanc qui ceint son front, l’épaisseur du drapé qui dissimule les formes de son corps. Mais le pouvoir suggestif du tableau tient à la magistrale indiscrétion de la jambe dénudée et à la symbolique phallique du narguilé.